(www.noeconservation.org
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Il fût
un temps où les papillons pouvaient remplir le ciel. Au moment des
moissons, des centaines d’entre eux s’élevaient des champs. Aujourd’hui, un
tel spectacle est bien rare et il est devenu indispensable de prendre des
mesures pour sauvegarder des espèces de papillons autrefois communes.
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Le Gazé,
dont les chenilles apprécient les feuilles de prunellier, de prunier et de
cerisier, était très répandu et même considéré comme nuisible dans les
vergers au début du XXe siècle. Il a aujourd’hui disparu de Grande-Bretagne
et est protégé en région Ile-de-France, tant ses effectifs ont été réduits
par la généralisation des pesticides.
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Si même
les papillons les plus communs se raréfient au point de risquer de
disparaître par endroits, il est facile d’imaginer les menaces pour
certaines espèces à la niche écologique réduite ! Le Gazé n’était
pourtant pas un bon candidat à la disparition : les plantes hôtes de
ses chenilles sont répandues et il n’est pas lié à un milieu rare.
D’autres papillons n’ont pas cette chance : les papillons des zones
humides, comme le Cuivré des marais, ont payé un lourd tribut au drainage
et à l’urbanisation depuis une trentaine d’années. La mise en culture,
l’abandon ou l’intensification de certains terrains agricoles ont aussi
modifié les zones de prairie, autrefois si riches en papillons, en fleurs
et en insectes.
Pour certaines espèces de papillons, les menaces sont telles qu’il est
urgent de mettre en place des actions de conservation spécifiques. Noé
appuie des associations naturalistes de différentes régions de France afin
que soient initiées des actions de préservation des milieux naturels où
subsistent les dernières populations de papillons menacés.
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