mardi 8 mai 2012

Action....Réaction...





Contexte
(Noé Conservation)
Avec la raréfaction des milieux naturels, le rôle des jardins dans la conservation de la biodiversité devient aujourd’hui de plus en plus important. En France, les jardins couvrent plus d’un million d’hectares, soit 4 fois plus que la superficie de toutes les réserves naturelles métropolitaines réunies !
Les jardins : laboratoires du développement durable au quotidien
Le jardin est aussi un univers où de nombreux enjeux environnementaux actuels peuvent s’illustrer (économies d’eau, réduction des pesticides et santé publique, réduction du volume des déchets ménagers et compost, éclairage de nuit et économies d’électricité...). Une évolution des comportements dans ces domaines peut contribuer fortement à des pratiques et à des modes de consommation plus durables en France.
Les jardins : une trame verte pour la biodiversité

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En France, 89 % des foyers disposent d’un espace de jardinage lié à leur habitat principal : 61 % ont un jardin, 43 % une terrasse, 30 % un balcon et 49 % un rebord de fenêtre fleurissable. Ils ont cependant souvent perdu leur caractère sauvage et ne sont plus adaptés à la faune de « proximité » vivant autour des jardins. Dans de nombreuses régions (en particulier dans les milieux agricoles ou les zones périurbaines), ils constituent pourtant les derniers espaces propices à la biodiversité et offrent un abri pour de nombreuses espèces animales et végétales (papillons, oiseaux, petits mammifères, insectes, plantes, etc.).

Si leur gestion est orientée en faveur de la biodiversité et qu’ils sont reliés entre eux, ils peuvent constituer un véritable réseau de jardins, dans lesquels plantes et animaux sauvages peuvent se reproduire, s’abriter, se déplacer ou se nourrir. Les jardins peuvent donc redevenir de véritables espaces dédiés à la biodiversité, et s’intégrer pleinement dans une trame de nature à l’échelle nationale.
Les jardins : un réservoir de biodiversité

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Lorsque l’on parle de biodiversité, le jardin est rarement le premier milieu qui vient à l’esprit. Pourtant, ce milieu semi-naturel peut accueillir de très nombreuses espèces. Certes, point de loup ni de cerf, mais toute la nature dite « ordinaire » ou de proximité peut s’y retrouver. La liste est longue : oiseaux, papillons, abeilles, libellules, escargots, grenouilles, crapauds, lézards, orvets, lapins, hérissons… sans oublier les plantes sauvages qui poussent au hasard d’une plate-bande, ou que l’on peut admirer dans les prairies fleuries ou les coins en friche.

Pour beaucoup de ces espèces « ordinaires », les populations sont en déclin. Prenons l’exemple des papillons des plaines, souvent présents dans les jardins, dont les populations ont diminué de moitié en 14 ans en Europe. Ou bien encore les oiseaux des milieux agricoles, qui entre 1989 et 2005 ont perdu 29 % de leurs effectifs. Les hirondelles, ces gracieuses annonciatrices du printemps, sont ainsi en net déclin en France et en Europe (diminution de 20 à 50% des effectifs européens depuis 1970 pour l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre). Sans parler des abeilles, du hérisson, et autres petites bêtes que le jardin est susceptible d’accueillir ! Le bon fonctionnement des milieux naturels, et les services écologiques fournis à l’homme, reposent pourtant davantage sur cette « nature ordinaire » que sur les espèces extraordinaires ou remarquables, comme l’ours des Pyrénées ou le sabot de Vénus.
Le jardin, vitrine du développement durable
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Le jardin est un endroit où de nombreux enjeux environnementaux actuels peuvent s’illustrer : par exemple la consommation de l’eau pour l’arrosage, l’utilisation de pesticides nocifs pour de nombreuses plantes et animaux, qui peuvent polluer les eaux et être dangereux pour la santé, le recyclage des déchets ménagers et des déchets verts grâce au compost, etc. Une évolution des comportements dans ces domaines, et l’encouragement à adopter des pratiques favorables à l’environnement dans les jardins, peut ainsi avoir un impact fort et favoriser le maintien de la biodiversité en France.
Faisons nos expériences, testons de nouvelles pratiques dans notre jardin, observons la nature qui nous entoure, pour un jardin plein de vies, bon pour la biodiversité, et bon pour nous !
Le jardin, un espace affectif
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Le jardin est un espace affectif, apprécié des Français et qui participe à leur bien-être. C’est un espace de détente, de convivialité et de ressourcement. C’est donc l’endroit parfait pour tester de nouvelles pratiques et les adapter en faveur de l’environnement ! 
Les Jardins de Noé
Toutes ces raisons, et 3 années d’expérience en matière de jardin sur le programme « Papillons & Jardin », nous ont donc conduit à mettre en place un nouveau programme : les Jardins de Noé.


http://www.noeconservation.org/images/common/ombre_bas_droit.gifInscription aux Jardins de Noé: 
www.noeconservation.org
*Un coin naturel
*Semer une prairie fleurie
*Aménager pour la biodiversité
*Economiser l’eau au jardin
*Compost
*Limiter l’éclairage nocturne
*Planter des espèces locales
*Améliorer le sol en respectant l’environnement
*Protéger le jardin en respectant l’environnement


S'engager
(Noé Conservation)

Pour sauvegarder la biodiversité, faire en sorte que l’on laisse de la place à la nature, que l’on consomme mieux et moins, nous devons être plus nombreux à nous engager. Cet engagement du plus grand nombre influera les choix économiques, politiques et législatifs, qui feront le monde de demain.

S’engager peut revêtir de nombreuses formes : s’informer, s’exprimer, convaincre, influencer, soutenir, donner du temps, militer… A vous de choisir ce qui vous convient ! Et ainsi, à vous de choisir le monde de demain, avec ou sans biodiversité…
Droits et devoirs de chacun !
La charte de l’environnement fait partie de la Constitution française depuis 2005. Elle rappelle que l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains. Le citoyen a des droits « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. » - article 1er -, mais aussi des devoirs « Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. » - article 2 –. A chacun d’entre nous de s’engager pour un monde meilleur, durable et vivant ! La sauvegarde de la biodiversité en dépend.

S’engager pour la biodiversité
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Sauvegarder la biodiversité n’est pas seulement, et ne sera jamais, l’affaire de l’État, ou ne sera pas sous-traitée à quelques institutions ou ONG spécialisées. Vu la magnitude des défis environnementaux, seule une prise de conscience et un engagement de tous permettront d’enrayer l’érosion de la biodiversité. Cet engagement devra d’abord se traduire par un changement dans nos comportements quotidiens mais aussi une implication individuelle, selon notre personnalité, notre souhait, et nos moyens. Cela s’inscrit finalement dans un état d’esprit et une démarche citoyenne en cohérence avec le respect des autres et des générations futures, et un monde meilleur.
Un engagement pas à pas

Toutes nos actions, petites ou grandes, comptent lorsqu’il s’agit de biodiversité : des gestes quotidiens, un engagement sur des actions locales de proximité, le partage de nos convictions avec nos proches, le soutien par un don, etc. Faites ce que vous pouvez, faites ce que vous sentez, mais engagez vous !




 www.untoitpourlesabeilles.fr



abeille
Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions du monde.

En butinant l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs.
Sa disparition serait une véritable catastrophe pour la nature et l'être humain.
Que vous soyez un particulier ou une entreprise, nous vous proposons de participer activement à la sauvegarde des abeilles en parrainant une ruche. 

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