Sites internet :Action
en faveur de la biodiversité :
*www.mairie-bourgdoisans.fr
*www.mairie-bourgdoisans.fr
*www.mnhn.fr/vigie-nature
*www.noeconservation.org
*www.untoitpourlesabeilles.fr
*www.jardins-partagés.org
*www.terredeliens.org
*www.terrevivante.org
*www.snhf.org
*www;cardere.org
*www.jardins-partagés.org
*www.terredeliens.org
*www.terrevivante.org
*www.snhf.org
*www;cardere.org
Références de lectures :
*Aménagements écologiques au jardin de Brigitte et Serge
Lapouge/Terre Vivante
*Mon jardin paradis de Gilles Leblais/Terre Vivante
*Cabanons à vivre, rêverie, écologie et conseils pratiques
de Christian La Grange/Terre vivante
*Un jardin pour les oiseaux de Maurice Dupérat/Artémis
Editions /recommandé par la LPO
* Vivaces magiciennes de la couleur de Blanche Perreau
Ma Bohème
* Vivaces magiciennes de la couleur de Blanche Perreau
Ma Bohème
Je m'en
allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique
culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les
écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant
au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Arthur Rimbaud
Correspondances
La nature
est un temple où de vivants piliers
Laissent
parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y
passe à travers des forêts de symboles
Qui
l’observent avec des regards familiers.
Comme de
longs échos qui de loin se confondent
Dans une
ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme
la nuit et comme la clarté,
Les parfums,
les couleurs et les sons se répondent.
Il est des
parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme
les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres,
corrompus, riches et triomphants,
Ayant
l’expansion des choses infinies,
Comme
l’ambre, le musc, le benjoin et
l’encens,
Qui chantent
les transports de l’esprit et des sens.
Charles Baudelaire
Vers dorés
Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !
Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
A la matière même un verbe est attaché ...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !
Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
A la matière même un verbe est attaché ...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !
Gérard de Nerval (1808-1855)
Après trois ans
Ayant poussé
la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Paul Verlaine (1844-1896)
"Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons.Il paraît que c'est tellement beau". A de St Exupéry
"Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons.Il paraît que c'est tellement beau". A de St Exupéry
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