(wikipedia)
L'obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude
planifiée ») regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la
durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de
remplacement.
La demande
ainsi induite profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui
explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d’une
production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies
d’échelle) et le
progrès technique (qui accélère l’obsolescence des produits antérieurs).
Cette
stratégie n’est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et
développement, n’allant pas toujours dans le sens d’une amélioration du
produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son
image de marque) ; enfin, elle implique un
pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de
remplacement).
Cette
stratégie a également un impact écologique direct. L’obsolescence programmée
visant la surconsommation, elle est la cause d’un surplus de déchets,
indépendamment de l’état de fonctionnement effectif des produits techniques mis
au rebut ou de l’état d’usure des objets d’usage. Les circuits de recyclage ou
de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne
prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré
l’abondance de matières premières de valeur qu’ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux
rares, etc.). L’exportation en masse de déchets des pays de grande
consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à
moindre coût est d’autant plus problématique et expose classiquement les pays
receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande
envergure.
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