lundi 21 mai 2012

Image sur terre du....


               "Image  sur terre du paradis céleste, le jardin remonte à l’époque sumérienne, soit environ au troisième millénaire avant JC. Au Moyen-Age, l’enclos fleuri devient une allégorie de la femme et de l’amour. Quant à lui, le jardin anglais est une évocation poétique de la nature"...ce qui dévoile qu’il échappe à la simple règle de l’utilitaire pour accéder à la dimension du rêve…
           Comment le jardin peut-il à la fois remplir sa fonction au service de l’homme et en même temps échapper quelque part à son rationalisme ? Il œuvre dans le sens utilitaire chaque fois qu’il produit ce qui est nécessaire à l’homme, qu’il respecte les rythmes de la nature et qu’il intègre les besoins de la faune. Il s’éloigne de sa dimension rationnelle lorsque le jardinier accorde à son lopin de terre une certaine autonomie en acceptant un développement non géométrique, en tolérant des espèces invitées par le vent, en juxtaposant des éléments à caractère insolite…Le jardin peut très vite devenir un petit laboratoire dans lequel le jardinier  interroge la nature attendant patiemment ses réponses...Dans ce dialogue silencieux, le jardinier entre en communion avec l’infiniment grand et l’infiniment petit, il devient cocréateur….
         Sait-on jamais ce qui a prédisposé le jardinier à telle ou telle orientation? Une part de sagesse et un soupçon de folie cohabitent dans son esprit créatif : bien malin celui qui, dans une lecture hâtive et impatiente, parviendra à en démêler les fils pour retrouver l’étincelle originelle !
Gribouille

Jardin dans tous ses états: JTSE


Présentation du JTSE
La naissance du mouvement des jardins partagés
Mais quelle histoire !
L’histoire des jardins collectifs n’est pas récente. Depuis le Moyen Age, l’idée de se regrouper à des fins utilitaires sur des terres collectives est observée dans de nombreux pays.
La révolution industrielle favorise l’émergence des jardins ouvriers. Les guerres et leurs privations incitent les habitants des villes à investir l’espace public pour y cultiver ce qui fait défaut dans les magasins. C’est au milieu des années 70, à New York puis dans différentes villes d’Amérique du Nord, que des initiatives populaires investissent des endroits laissés vacants pour les transformer en jardin de quartier. Plus de 750 seront créés dans la ville de New York ! Il ne s’agit plus seulement de produire de quoi se nourrir, mais aussi de se retrouver sur un terrain commun et des projets collectifs. Le sol et les idées sont partagés. Ainsi naissent les jardins partagés…
Au milieu des années 80, en France, quelques animateurs sociaux, militants de terrain et autres jardiniers s’intéressent à ces pratiques d’appropriation collective.
La Fondation de France voit là l’opportunité de développer le lien social, tout en prenant en compte, même partiellement, les préoccupations d’autosuffisance alimentaire. Avec son aide, plusieurs séjours sont organisés afin d’étudier les conditions d’émergence de telles initiatives en France.
Des petits groupes travaillent sur ces questions et adaptent, entre autre, les pratiques nord américaines à nos données urbaines et sociologiques. Ils réunissent au cours de deux colloques, Lille en 1997 et Nantes en 1999, plusieurs centaines de personnes impliquées dans ces initiatives ou désireuses de les développer. […]

Dès 1997, un réseau informel se met en place et s’organise rapidement,
le réseau du JARDIN DANS TOUS SES ETATS, JTSE.
Unis par des valeurs communes, formalisées par une
Charte ses membres représentent la plupart des régions de France métropolitaine, dans lesquelles ils agissent pour favoriser la mise en œuvre, par les habitants, de jardins partagés.

Géré par un collectif d’une dizaine de structures régionales, associatives et coopératives, ce réseau est un interlocuteur reconnu par les différentes instances officielles, force de proposition à l’origine de nombreuses publications, formations ou rencontres autour de la question du jardin en partage.
[…]   
Rhône-Alpes


Le passe-jardins               
Béatrice CHARRE
131, rue Challemel Lacour
69008 Lyon 

Catherine CREUZE
04 78 00 22 59
contact@lepassejardins.fr
www.lepassejardins.fr/ 


                                                                                      

           


dimanche 20 mai 2012

Charte Ecrins...aire d'adhésion communes


(Site Parc des Ecrins)
L’aire d’adhésion :
dans les Écrins, l’aire optimale d’adhésion couvre les 61 communes de l’ancienne zone périphérique. Une fois constituée, la zone d’adhésion prend un véritable statut autour d’une charte, élaborée pour 15 ans. La charte du Parc est un projet de territoire qui assure la cohérence et une «solidarité écologique» entre ces deux zones au statut distinct.
cartes-communes-pne
En juillet 2011, Christian Pichoud, Président du conseil d’administration du Parc national des Écrins (Édito Echo des Écrins n°34) témoigne :
«La concertation menée autour du projet de charte donne un nouvel élan au partenariat actif et entretenu de longue date entre le Parc national, les communes et les acteurs du territoire.
La réglementation dans le coeur du parc est quasiment celle que l'on connaît depuis 35 ans. Pour l'aire d'adhésion, pas plus que dans le passé, le Parc national ne dispose d'un pouvoir réglementaire spécifique.
Qu'y a-t-il de nouveau alors ? Cette charte justement.
Pour le coeur du parc, elle fixe des objectifs de gestion à promouvoir auprès des acteurs économiques et des pratiquants d'activités de loisirs.
Pour l'aire d'adhésion, elle détaille les orientations que les communes, l'établissement public du parc et leurs partenaires se donnent pour les 15 ans à venir, en s'appuyant notamment sur l'agriculture et le tourisme qui permettent aujourd'hui un développement économique.
Il s'agit d'un projet dans lequel tous les habitants des Écrins doivent pouvoir retrouver les ambitions partagées en termes de culture, de cadre de vie, de respect des ressources et des patrimoines, de valorisation des savoir-faire, de l'accueil du public et de la découverte du massif exceptionnel dont nous avons la responsabilité.»

lundi 14 mai 2012

Vers une cohabitation équilibrée...


….entre préoccupation environnementale, vocation picturale et convivialité dans Ma Bohème .

_ Lignes et formes : courbes essentiellement/ formes: haies pas ou peu taillées/ souplesse des frondaisons…

_ Couleurs dominantes : blanc, jaune, orange, rose….Les couleurs chaudes sont majoritairement au premier plan, les bleus à l’arrière  pour donner de la profondeur à l’espace. Rôle des verts pour créer les transitions entre les teintes chaudes…

_ Feuillages : variés de par leurs couleurs et leurs formes, les « bruns/bronze » jouant le rôle de taches dans le vert dominant...

_« Textures »:laineuse, duveteuse," brouillardeuse "suivant les objectifs…

_ Espèces : choisies minutieusement selon critères environnementaux…

_ Senteurs : s’inspirent du poème Correspondances de Ch Baudelaire…

_ Sons: gazouillis, bourdonnements, craquements de branches et bruissements de feuillages en journées venteuses…

_ Papilles gourmandes: fruitiers et potager.
           
           Au jardin, les cinq sens peuvent être comblés …

          Avec un peu d’imagination créative,  il peut devenir un havre. Un banc peut se dévoiler au détour d’une allée, une cabane de pirate à l’abri des regards peut offrir de beaux rêves aux petits, des variétés rustiques  et bien positionnées ne craignent pas les jeux vifs des enfants et du chien…somme toute une affaire de bon sens: le sixième ou le septième comme on voudra :-)!

                     
         Bonne journée écolo/rigolo ! Gribouille 



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dimanche 13 mai 2012

Tournesols

Tournesols fanés :
     Je ne coupe que les tournesols dont je veux récupérer les graines pour la culture de la prochaine saison ou bien pour les oiseaux l’hiver, ceux qui resteront en place nourriront les oiseaux avant l’arrivée du froid...
  
    .Ca c'est dans l'idéal ...parce que cet hiver un petit mulot en a décidé autrement :malgré la  solidité de la boîte de Nesquick rangée au garage, il a trouvé le moyen de faire une énorme caverne dans l'emballage plastique...Envolée la réserve de graines!

     A mulot espiègle, Perrette dépouillée :-)...Pas l'choix: contre mauvaise fortune bon coeur ! Gribouille






(Wikipédia)
http://bits.wikimedia.org/skins-1.19/common/images/magnify-clip.png

Alimentation animale

La plante entière récoltée avant maturité est utilisée comme fourrage. De plus, les résidus de trituration, appelés tourteaux, sont riches en protéines, dont un acide aminé très recherché dans l'alimentation du bétail, la méthionine. Les graines entières sont appréciées pour nourrir les perroquets et autres oiseaux de volière.
C'est aussi une plante mellifère, mais elle a l'inconvénient de fleurir tard en saison.
Elle est également cultivée comme plante ornementale pour ses capitules spectaculaires.[...]

|...]

 





































samedi 12 mai 2012

Prairie

(Notes de lectures)

 Il existe des mélanges de graines de 28 espèces issues de 15 familles différentes.
 Parmi les espèces intéressantes à implanter : mauve, sauge, achillée, mille-feuille, marguerite…
 Zones de prairie fleurie pour pollinisateurs sauvages :
            _ Critères de sélection pour choisir le site d’implantation :
              *Site protégé des vents dominants
              *Lieu préservé du piétinement
              *Site ensoleillé
              *Sol pauvre en matière organique.
Il est judicieux de l’installer le long d’éléments linéaires comme les haies= trame verte. Qu’elle ait au moins 6 mètres de large : à partir de cette largeur, le nombre de pollinisateurs augmente significativement.
1) Désherber l’espace choisi.
2) Décompacter le sol sur 15/20 cm de profondeur.
3) Egaliser le sol.
4) Faux semis : préparer le sol comme dit ci-dessus mais sans planter. Laisser d’abord sortir les plantules des graines indésirables, les éliminer puis planter le jour même les bonnes graines. La meilleure période est l’automne (septembre).Semis de 3 gr /m2.Surtout pas d’engrais.
5) Entretien : faucher plutôt que tondre  à 10 cm de hauteur (surfaces  <100 m2 :à la faux ou la faucille).Ne pas faucher en une fois de façon à permettre le refuge des espèces. La fauche centrifuge
(du  centre vers l’extérieur) permet à la faune de s’échapper sur les côtés.
1ère fauche : 15/20 mai
2ème fauche : _1ère partie : 15/30 septembre
                        _2ème            : 15/30 octobre
                        _3ème             :1 fois tous les 2/3 ans.=zone refuge=25% de la surface.

Réserve naturelle



(Wikipedia)

Les grandes réserves naturelles sont souvent des habitats « extrêmes » [...]et/ou peu accessibles, qui ont pu être achetés et/ou protégés parce que n'intéressant ni l'industrie du bois, ni l'agriculture et l'élevage. Ils abritent néanmoins souvent des espèces rares ou « remarquables » et des paysages sources d'aménités car à haut degré de naturalité […]
[….]
Une réserve naturelle (ou « réserve écologique » au Canada) est un territoire plus ou moins intégralement protégé par un règlement et divers procédures et moyens physiques et de surveillance ;
  • de manière volontaire, c'est-à-dire à l'initiative de son propriétaire (privé ou public), ou à la suite d'une mesure imposée par un État ou une collectivité ;
  • pour préserver et gérer des ressources naturelles remarquables et/ou menacées. Il peut s'agir :
    • d'espèces vivantes animales et végétales, ou d'habitats patrimoniaux
    • d'un état potentiel qu'on cherche à restaurer
    • de minéraux, de fossiles (ex: « réserves géologiques » en France),
    • de paysages exceptionnels, à haute « naturalité » ou porteurs d'information sur l'histoire de l'humanité
  • pouvant inclure des activités traditionnelles de populations autochtones, si elles sont compatible avec les objectifs ci-dessus (et s'il ne s'agit pas d'une « réserve naturelle intégrale ») ...
Une réserve naturelle peut avoir une importance locale, régionale ou nationale. Cette importance n'est pas nécessairement liée à sa superficie.
Le classement d'une zone en réserve naturelle vise généralement à soustraire le milieu aux impacts directs d'activités humaines susceptibles de dégrader le milieu ou porter atteinte aux espèces (pollution volontaire ou non, incendie criminel, exploitation, chasse, etc.). Parfois, le gestionnaire cherche aussi via un « Plan de gestion » à limiter des phénomènes plus ou moins naturels tels qu'incendies, comblement naturel d'un lac, fermeture naturelle d'une pelouse sèche, etc.
Les réserves naturelles sont un des outils de protection des milieux naturels. Elles sont complémentaires d'autres formes de protection tels que les parcs nationaux, les parcs régionaux, le conservatoire du littoral.
[...]

Culture sans modération


Sites internet :Action  en faveur de la biodiversité :
*www.mairie-bourgdoisans.fr
*www.mnhn.fr/vigie-nature
*www.noeconservation.org
*www.untoitpourlesabeilles.fr
*www.jardins-partagés.org
*www.terredeliens.org
*www.terrevivante.org
*www.snhf.org
*www;cardere.org

 
Références de lectures :
*Aménagements écologiques au jardin de Brigitte et Serge Lapouge/Terre Vivante
*Mon jardin paradis de Gilles Leblais/Terre Vivante
*Cabanons à vivre, rêverie, écologie et conseils pratiques de Christian La Grange/Terre vivante
*Un jardin pour les oiseaux de Maurice Dupérat/Artémis Editions /recommandé par la LPO
* Vivaces magiciennes de la couleur de Blanche Perreau



                        Ma Bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
                       
                    Arthur Rimbaud


                      Correspondances

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc,  le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

                          Charles Baudelaire


               Vers dorés

Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.


Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !


Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
A la matière même un verbe est attaché ...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !


Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

                                Gérard de Nerval  (1808-1855)


                 Après trois ans

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.

Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.

Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.

                            Paul Verlaine (1844-1896) 

"Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons.Il paraît que c'est tellement beau". A de St Exupéry

Préambule…


                                                            
      Touches de jardin  est une  humble invitation au partage,  son auteure n’est diplômée d’aucune école d’agronomie, elle se veut, tout simplement, curieuse et chercheuse de nature et d’esthétique…Elle a pour guides le souci du respect de l’environnement et l’amour du Beau. Elle aime les échanges de conseils qui permettent d’accéder à plus de  justesse en vue du bien commun. Comme beaucoup d’autres amoureux de la nature, elle pense que la terre est « empruntée à nos enfants ».
      Pour cadrer le projet, elle rassemble des articles provenant de Wikipedia, de sites d’associations ou de municipalités, invitant le lecteur à se reporter aux documents d’origine. Lorsque les textes sont repris partiellement, les coupures   sont indiquées par […]. Quant aux notes de lectures, titres et auteurs sont référencés dans la rubrique Culture sans modération.Pour les textes composés par elle-même, l'auteure les signe de son pseudonyme ...


Bonne journée entre curieux! Gribouille

M… comme mellifères…



*Corbeille d’argent   *Buddléia  *Bleuet ou centaurée bleuet  *Campanule  *Cerisier  *Chèvre-feuille
*Mélissa officinalis  *Cotoneaster  *Erable  *Epicéa  *Framboisier  *Gaillarde  *Hélianthème  *
*Hémérocalle  *Viburnum tinus  *Lavande  *Marjolaine  *Menthe  *Noisetier  *Romarin officinal
*Symphorine  *Tournesol  *Prunus cerasifera  *Mûrier  *Mahonia  *Consoude  *Hysope officinale  *
*Lychnis  *Phacélie  *Pissenlit  *Sauge  * Trèfle  *Solidago  *Hélénium  *Scabieuse du Caucase  *Physostegia  *Actaea simplex  *Goniolimon collinum  *

mercredi 9 mai 2012

Pollinisation...


(Google)
.
La pollinisation est aujourd'hui essentiellement assurée par les abeilles, souvent par des
abeilles domestiques via des ruches louées à des apiculteurs et importées à proximité des champs pour compenser la très forte régression des pollinisateurs dans la nature. L'INRA d'Avignon a montré en mettant dans des sachets fermés de plastiques ou tulle que respectivement l'autopollinisation ou la pollinisation par le vent donnaient un rendement grainier presque nul quand il est comparé à celui obtenu en présence d'abeilles1. Un système de vidéosurveillance a plus récemment permis de quantifier le butinage (combien d'abeilles, domestiques ou sauvages ou autre espèces telles que papillons, bourdons, etc. ) et des chercheurs essayent de comprendre pourquoi certaines variétés femelles sont moins visitées que les lignées mâles1. L'INRA anime aussi un réseau national de surveillance des pollinisateurs sauvages et plus particulièrement des abeilles sauvages (environ 1000 espèces en France)2. Les études de l'INRA ont confirmé qu'en zone méditerranéenne autrefois très riche en pollinisateurs, « un paysage dominé par des cultures intensives s'accompagne d'une diminution de l'abondance et de la diversité des pollinisateurs ».





 

Noé Conservation :fabriquer un abri  pour abeilles sauvages…


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Aider les abeilles à retrouver des sites de nidification ou des abris pour se protéger des intempéries et passer l’hiver peut facilement s’entreprendre dans votre jardin. En général, elles s’installent dans les tiges creuses de certaines plantes (comme les ombellifères) ou dans des galeries formées par des insectes mangeurs de bois. Laisser un tas de bois mort dans votre jardin pourra donc leur permettre de s’abriter.

Amateurs de bricolage, vous pouvez également opter pour
construire un abri. Trouvez une bûche que vous couperez en deux. Il suffira ensuite de percer des trous de diamètres différents, de 3 à 14 mm, sans toutefois transpercer la bûche entièrement. Disposez la dans votre jardin, les abeilles pourront y faire leur nid. Plus simplement, vous pouvez regrouper 10 à 20 tiges creuses en fagots que vous accrocherez avec une ficelle dans une haie.

Près de
70% des Jardiniers de Noé ont déjà installé des abris pour les animaux dans leur jardin. Vous aussi préservez les abeilles et entendez bientôt leur fredonnant va-et-vient !
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Obsolescence programmée



(wikipedia)
L'obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement.
La demande ainsi induite profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d’une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d’échelle) et le progrès technique (qui accélère l’obsolescence des produits antérieurs).
Cette stratégie n’est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n’allant pas toujours dans le sens d’une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).
Cette stratégie a également un impact écologique direct. L’obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d’un surplus de déchets, indépendamment de l’état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l’état d’usure des objets d’usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l’abondance de matières premières de valeur qu’ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L’exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût est d’autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.